mercredi 28 février 2007

Message collectif

Salut Flo et tous les parents et amis, nous voilà enfin à Tambacounda après un voyage très éprouvant. On s'est fâché avec le premier chauffeur qui nous a amené de Dakar à Sarene. Didier a dû trouver un autre chauffeur qui veuille bien nous amener à Tamba. Nous sommes partis à 14 heures de Sarene et nous sommes arrivés à 2 heures 30 du matin à Tamba après 1 roue crevée ; deux changements de courroie, des fuites d'eau du radiateur et des phares qui ne fonctionnaient plus et des nids de poule partout sur la route, du coup la moyenne était de 26 km/h d'après Celia. Heureusement nous nous étions bien reposés à Sarene. L'accueil par l'association "La Voie" a été formidable. Ils nous attendaient avec un délicieux repas et tous très disponibles. Un panneau disait cet accueil. A 3 heures du matin, on pouvait enfin s'allonger. La maison qui est mise à notre disposition par Boubakar est vaste, spacieuse : 5 chambres, une salle à manger, douches et wc, assez loin de l'école de Adja. Ce matin nous sommes allés voir Tidiane et tous les instits et enfants de l'école. Nous avons été reçus en musique puis rafraichissements. On a reperé le terrain pour les travaux. Nous allons profiter d'une dalle déjà existante à côté des autres classes. Nous avons également émis des hypothèses pour la réhabilitation des sanitaires. En ce moment Didier est parti avec Tidiane pour faire les achats nécessaires pour les travaux et sylviane est allée faire les courses. Il parait que les garçons ne sont pas gentils avec les filles, dixit Lea. Lea chante faux, Celia croit qu'elle est intelligente et Laetitia a grandi de trois centimètres, et pour elle donc, le voyage est déjà réussi. Ce sont les garçons qui disent tout ça bien sûr. Par contre, Didier, Sylviane et Fabi sont absolument au top, vous vous en doutez bien. Mais bien sûr, malgré toutes ces petites boutades, le groupe est en bonne cohésion et c'est très sympa. D'ailleurs, ils ont tous décidé de rester ici et ne retournent plus en France. Les filles ont décidé de monter un centre pour les jeunes et de vivre en parfaite polygamie et ça sera aux parents à venir les voir. Regardez votre télé ce soir, grand match de foot dans le quartier Hafia où nous vivons entre jeunes sénégalais et jeunes reillanais. Plein plein de bises de nous tous à vous tous. PS : pour l'instant il fait "frais" à Tamba selon les spécialistes du coin, c'est à dire 35 degrés au soleil mais il y a du vent. Bisous, bisous.

dimanche 25 février 2007

Arrivée

Des nouvelles toutes fraîches de notre petite troupe bien arrivée comme prévu à 6 heures du matin (7h pour nous). Après le repos mérité, baignade matin et après midi, et balade à pointe Sarène. Rien que du bonheur selon leurs dires...(on veut bien le croire !). Demain, tranquillou, départ pour Tamba.

Pour tout contact, vous pouvez me joindre au 06 08 72 57 79. Flo.

samedi 24 février 2007

Départ

Voilà, le grand jour est arrivé ! Avec les aléas d'un grand jour, comme il se doit...

Embarquement

L'avion qui devait décoller à 14h15 ne partit jamais...

desappointed boys

Alors on passe le temps comme on peut...

ça vaut au moins les sandwichs SNCF...

On joue avec les cartons (11) ... merci à tous ceux qui ont fait des dons pour l'école maternelle...

On embrasse et on réembrasse son p'tit frère...


Il y a ceux qui se la jouent "peace and love"...


Et ceux qui se demandent pourquoi ils se sont levés si tôt...

C'est donc vers 18h que Didier m'appelle pour me dire qu'ils sont enfin dans l'avion et que peut-être ils vont enfin s'envoler !

Au moins n'auront-ils pas à attendre à l'aéroport d'Alger...

se dit-on aussitôt.

C'eut été trop simple ! Eh bien non, ça ne s'est probablement pas passé comme ça !

Car à 4h du matin (3h, heure locale), cette nuit donc, je recevais un appel du campement qui les attendait toujours !


Le campement de Pointe Sarène


J'ai donc appelé leur chauffeur (à 4h du matin, oui, oui) qui les attendait toujours à l'aéroport avec Sylviane... L'avion venait juste d'attérir, ils n'avaient pas encore eu le bonheur de découvrir ces chères têtes blondes aux yeux cernés.

Puis j'ai rappelé le campement, sans oublier de réveiller 2 ou 3 autres personnes au passage pour trouver le bon numéro, vu que je n'avais pas vraiment les yeux en face des trous, et puis surtout pour ne pas avoir la sensation d'être toute seule éveillée... Ils m'ont gentiment répondu qu'ils attendraient jusqu'à l'aube...

A l'heure qu'il est, ça doit ronfler dans les cases...

On attendra ce soir pour les appeler...

Flo.

jeudi 22 février 2007

Sept jeunes des Alpes-de-Haute-Provence à Tambacounda



Le grand départ, c'est pour samedi prochain !! le 24 février !


Lorsque Mathias, Nils, Guilhem, Léa, Célia, Valentin et Laetitia ont eu connaissance de l’action menée au sein de l’école Adja Aïda Mbaye, ils se sont immédiatement et spontanément portés candidats pour y participer. Il faut dire que pour la plupart, ils ne sont pas étrangers à ce projet : l'école de Reillanne développe depuis plusieurs années différentes actions d'échanges et de solidarité avec l'école Adja Aida Mbaye de Tambacounda. En tant qu’anciens élèves de cette école, certains d’entre eux ont participé aux premiers échanges avec Tambacounda.

Pour faciliter les démarches, remplir leurs objectifs et pérenniser leur action, le groupe s’est constitué sous forme associative : ADJA, Action Durable Jeune Afrique entend développer des échanges humains, culturels, artistiques, intellectuels, épistolaires, et de savoir-faire entre l’Europe et l’Afrique. ADJA, c’est aussi le nom de l’école de Tambacounda pour laquelle les jeunes vont réaliser leur premier projet. Ce nom est donc très symbolique. Pour financer le chantier et le voyage estimés à 15000 euros, les jeunes ont organisé des soirées culturelles (concert du griot, chanteur et joueur de Kora sénégalais, Ablaye Cissoko le 24 juillet, Cabaret Tzigane le 20 octobre avec Martin Schaefer, les groupes Aksak et Comedia Mundi, Monobass…et pour finir, le concert de Natty de Sinsemilia en hommage à Bob Marley avec Canapcoustik en première partie). Ils ont aussi fait appel à des subventions et ont déjà gagné le premier Prix MSA des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes d’un montant de 2000 €, ainsi qu'une subvention du FDAIJ de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports d'un montant de 500 €. Par ailleurs, ils ont été présents à de nombreuses reprises sur les marchés de Manosque, d’Apt et de Reillanne. Ils ont organisé une tombola et lancé une souscription.

Tambacounda est située à l’Est de la Gambie, à l’intérieur des terres sénégalaises, à plus de 500 kilomètres de Dakar. La ville est étendue et aérée. Elle compte environ 80000 habitants. Les températures y sont très élevées à partir du mois de mars. A la différence des bourgs plus touristiques du bord de mer, «Tamba » est une ville paisible, rythmée par le pas des calèches. Non loin de là, le Parc du Niokolo Koba est une réserve inscrite comme site du Patrimoine mondial et Réserve de la biosphère internationale.



Le chantier consiste en la construction d’un abri en forme de halle (dalle entourée d'un muret en briques de terre crue et recouverte d'une toiture-paille), destiné à accueillir les enfants de plus en plus nombreux à s’inscrire, ainsi qu’en le doublement du bloc sanitaire, aujourd’hui largement insuffisant.


La cour de l'école maternelle de Tambacounda


« Depuis le début de son partenariat avec le nord, l'école maternelle municipale de Tamba ne cesse de voir son effectif s'agrandir. Les locaux et les sanitaires deviennent insuffisants et nécessitent une extension. C'est pour cela que nous demandons à nos amis de bien vouloir nous aider à la construction d'un abri provisoire pour loger les 25 enfants de 3 ans qui sont recrutés et qui n'ont pas encore de classe, ainsi qu’à l'extension des toilettes (rajoutant deux autres aux deux existantes). Nous comptons sur vous. Merci d'avance. » Tidiane Baldé, Directeur de l'école maternelle.

Le chantier revêt une importance primordiale : il est un trait d’union essentiel entre les jeunes français et Sénégalais. Il permettra la rencontre des jeunes autour d’un centre d’intérêt commun, il permettra de tisser des liens durables. Il donne l’occasion aux jeunes Français de ne pas être de simples spectateurs, et de participer pleinement à la vie quotidienne. Il permet aux jeunes sénégalais de ne pas se sentir redevable de quelque chose et d’être mis sur un pied d’égalité.

Nous profiterons du séjour pour nous rapprocher d’une association locale de quartier dénommée « La Voie », avec laquelle nous avons pris contact afin d’envisager ensemble de futurs projets. Ses objectifs sont de renforcer la solidarité d’entente, la concertation et l’esprit civique au sein des populations ; contribuer à la promotion de toute activité liée au développement économique et social ; participer à l’assainissement et à la protection de l’environnement.




Les sept jeunes français qui partent...

Valentin Dissais, 17 ans, lycéen en terminale. J’ai tout de suite été touché par cet engagement. Les images véhiculées par les médias ne sont pas toujours objectives et j’aimerais juger par moi-même de la situation. La culture est à mon sens un fondement essentiel de la société et je suis heureux de pouvoir contribuer à la création d’un projet éducatif, seul moyen d’aider les pays pauvres.




Léa Debroise, 16 ans, lycéenne, classe de première. Je voyage depuis que je suis toute petite et cela a développé chez moi un sens de la découverte, mais je n’ai jamais eu l’occasion de faire quelque chose d’aussi intéressant et d'utile que ce projet. C'est la première fois que je mettrai les pieds en Afrique.






Nils Toussaint, 17 ans, lycéen, je prépare mon bac. Mes proches m’ont donné le goût du voyage. J’ai réalisé que ce projet était une chance inespérée pour moi : l’occasion de découvrir un pays tout en apportant ma contribution à une école en lien avec l’école française dont je faisais partie. J’espère par ce geste apporter une aide morale aux Sénégalais.







Mathias Guibert, 17 ans, lycéen, classe de terminale. Partir au Sénégal est pour moi une leçon d'aventure, et me semble constituer un bon tremplin pour entrer dans l'âge adulte. Mon objectif est de m'enrichir d'autres cultures, d'autres traditions et de pouvoir apporter en contrepartie le maximum de moi-même pour aider ces enfants à accéder à l’éducation.





Célia Grosperrin, 16 ans, lycéenne en classe de première. Je souhaite devenir médecin sans frontière afin de venir en aide aux différentes populations qui en ont besoin. Cette mission humanitaire et le fait de partager le quotidien de ces personnes pendant 15 jours me permettront de me rendre compte si plus tard je serais capable de faire ce métier.



Guilhem Sauvaire, 17 ans, j’ai toujours rêvé de voyages lointains, les cultures très différentes de la mienne m’attirent. Le fait de partir avec les gens d’un même village et que je connais est une belle occasion de découvrir un autre pays tout en apportant mon aide. Voyager, découvrir, partager et aider sera une grande expérience dans ma vie.






Laetitia BOUGET, 16 ans, Lycéenne en classe de première. Ma motivation se situe autant dans l’intérêt que comporte cette découverte d’une culture si différente de la nôtre tout en se rendant utile, que dans la participation à l’organisation des spectacles et animations qui vont permettre de financer le voyage. Rapporter mes expériences sous forme de journal de bord fera aussi partie de mon objectif.

L'équipe d'Adja

Fabienne Alary, 53 ans, 5 enfants, infirmière enseignante, ayant fait des voyages humanitaires dans la santé, notamment au Tchad. Fabienne accompagne les jeunes pendant leur séjour à Tamba et s'occupera d'une part de l'aspect sanitiare du voyage, et d'autre part de certaines animations pédagogiques avec l'association "La voie" :

« A l’initiative de la mission des jeunes reillannais à Tamba, je suis présidente de l’association ADJA. Je pense intéressant d’accompagner ce groupe dans l’échange avec leurs pairs sénégalais et dans leur participation à la construction d’une salle de classe maternelle ».


Florence Dominique, 38 ans, 2 enfants, consultante en aménagement du territoire, anciennement animatrice de jeunes enfants et animatrice de jeunes adultes dans le cadre de chantiers de restauration du patrimoine, ayant participé à des projets humanitaires en Afrique, secrétaire de l’association ADJA. Florence assurera le relais et la communication en France (entre les jeunes et leurs familles, entre l'association et les partenaires...).

«Je me suis de tout temps engagée sans réserve dans des associations ayant pour objectif les échanges humains et culturels entre différents pays. La rencontre avec l’Afrique, ses peuples et ses cultures, constitue à mon sens une magnifique leçon de vie, riche d’enseignements. Je suis portée par la volonté d’offrir aux jeunes reillannais la possibilité de concrétiser leur rêve. »



Didier Hubert, 49 ans, 2 enfants, trésorier de l’association ADJA, à l’initiative du projet de voyage des jeunes, acteur de nombreux projets de coopération et de développement au Burkina Faso et au Sénégal depuis 1994, spécialiste de la construction en terre, encadre aussi des jeunes bénévoles dans des chantiers de restauration du patrimoine depuis 1997, organisateur de nombreuses manifestations culturelles. Didier s'occupe de l'organisation matérielle du séjour. Il accompagnera les jeunes à Tambacounda et assumera entre autre la partie technique du chantier :

« C’est pour moi un vieux rêve que de réussir à faire travailler ensemble de jeunes adolescents européens et africains, bénévoles, sur un chantier de restauration. Je suis curieux de voir ce qui sortira de cette action et ce qu’on pourra tirer comme bénéfices pour les projets à venir ?»

Sylviane Atienza, 51 ans, enseignante, formatrice en alphabétisation et animatrice socioculturelle, mène des actions d'aide au développement au Sénégal avec l'association Andandoo dont elle est présidente. Titulaire du BAFD qui l'habilite à s'occuper de jeunes mineurs, elle fera aussi partie de l'encadrement sur place, et gèrera plutôt les questions d'intendance et de coordination au sein du groupe :

« Je connais et j'aime ce pays pour y avoir vécu et y retourne régulièrement pour coordonner des missions avec des jeunes français et sénégalais. Me joindre à ce projet est pour moi tout a fait naturel. Sénégalaisement à tous. »

Tidiane Baldé, 40 ans, marié, 5 enfants, directeur de l’école maternelle municipale de Tambacounda. Nous l'avons connu à l'occasion de sa venue en France en 2003 dans le cadre du jumelage de l'école de Reillanne et de celle de Tambacounda. Nous entretenons des contacts réguliers et suivis. Il est notre interlocuteur privilégié dans toutes nos actions. Sur place, il s’occupe des relations avec les administrations sénégalaises, et de toute la logistique.

lundi 19 février 2007

Concert hommage Bob Marley (suite)...



Natty, bassiste et choriste du groupe Sinsemilia, nous offre ce soir un hommage à Bob Marley.


Une belle soirée ! Une très belle soirée ! 550 entrées, des journalistes, des interviews et des spectateurs heureux !
Nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous ont aidés à monter ce spectacle et sans qui il n'eut pas été possible de le faire. Et pour ne citer qu'eux :
  • Canapacoustik et Natty, qui ont accepté les conditions que nous leurs proposions, ainsi qu'Adrien Favreau, qui nous a offert un superbe solo de percussions
  • Radio Zinzine et Longo Mai, pour avoir mis un hébergement à la disposition des musiciens, pour avoir réalisé et diffusé une bande annonce à la radio, pour nous avoir aidé techniquement à la régie....
  • La Mairie de Forcalquier, pour l'Espace Culturel de la Bonne Fontaine
  • La Régie Paca, pour le prêt du matériel de sonorisation
  • Les Offices de tourisme de Manosque, Forcalquier, Reillanne et Céreste ainsi que le Centre Leclerc de Manosque pour la vente des billets...
  • Monsieur.... pour la production d'affiches et de billets
  • La SACEM
  • et toutes les personnes qui nous ont donné un coup de main pour la logistique
A tous merci, au nom de tous les jeunes qui partent samedi prochain, le 24 février 2007. Ce dernier concert a permis de boucler le budget.

Ugo et Romain nous transmettent deux interviews réalisées pendant le concert : une de Natty et une autre de Mathias, un des jeunes qui partent à Tambacounda, qui a mis l'association en contact avec le chanteur. Vous pouvez visiter leur podcast à l'adresse suivante : http://www.rockmuzic.fr

Quelques photos de Jean-Yves Dissais, photographe ...

CANAPACOUSTIK




































































NATTY de SINSEMILIA



































lundi 12 février 2007

Concert hommage à BOB MARLEY par NATTY de Sinsemilia le 17/02/2007 à Forcalquier

1ere partie : CANAPACOUSTIK

Samedi 17 Février - 21h


Espace Culturel La Bonne Fontaine - Forcalquier / Entrée : 10 € / Boissons et sandwichs sur place / Points de vente : Office de Tourisme de Forcalquier, Manosque, Reillanne, Céreste et Centre Leclerc de Manosque


En soutien au chantier de jeunes reillannais qui partent à Tambacounda (Sénégal) pour réaliser la construction d’une salle de classe maternelle et l'extension de sanitaires


Organisé par l’association ADJA (Action Durable jeune Afrique) Rens. 06 08 72 57 79


Ce soir, nous vous offrons un ultime concert avant le départ, et non des moindres : Natty, bassiste et choriste du groupe grenoblois Sinsemilia, « a disséqué les vidéos de Marley à la note près et les albums à la demi-croche près. Visiblement, cela n’a pas échappé à Stone, un musicien jamaïcain venu ce soir-là jouer avec son compatriote Max Romeo, figure du reggae chargée de poursuivre la soirée. Enthousiasmé par la prestation à laquelle il a assisté, l’ancien bassiste de Pierpoljak croise Mike et Riké en coulisses et s’exclame : "J’ai vu Bob Marley ce soir. C’est vrai !" Natty, lui aussi, a senti la main de son idole sur son épaule » (Bertrand Lavaine, RFI musique).


Et pour couronner le tout, la première partie sera assurée par l’excellent groupe manosquin Canapacoustik qui n’en finit pas de monter… Canapacoustik développe un son résolument festif, électrique et coloré, entre swing ska et musette de l’est, des chansons pleines d’humour et de légèreté, de quoi mettre en liesse une foule des grands jours ! FD.