jeudi 6 septembre 2007

5 - LE CHANTIER

Le projet consistait en la création d'une nouvelle salle de classe maternelle. Son implantation a été décidée sur l'emplacement d'un ancien préau qui menaçait de s'effondrer, profitant de la dalle existante. Il était demandé de recouvrir celle-ci d'une toiture soutenue par des piliers de briques et de l'entourer d'un muret d'une hauteur de 50 à 70 cm. Ce chantier fut le fruit d'un travail collectif entre jeunes français et jeunes sénégalais. Au fil des jours se sont tissés de véritables liens d'amitiés qui perdurent aujourd'hui.
ETAPE PAR ETAPE

Les fondations - nettoyage

Les fondations - creusement
« Pour réussir ce pari assez fou de construire cette salle de classe en 12 jours, il nous a fallu travailler toute la journée, donc de 7 h à 13 h et de 16 h à 19 h. Notre organisation a été bousculée mais l’envie du groupe de réussir ce projet a devancé les problèmes du chantier. Cet effort m’a paru très impressionnant, je tiens à le souligner, car tout n’était pas facile, mais en travaillant en groupe, en ayant des discussions constructives et sans malentendu, nous avons décidé ensemble de nous consacrer en priorité au chantier. » Mathias
Les fondations - creusement
« Les Africains étaient très proches de nous, ils aimaient nous toucher les cheveux (surtout les filles, car il faut dire qu’ils ne sont pas du tout pareil et que cela les impressionnait !), nous tenir, nous parler… » Laetitia
Les fondations - le creusement
« Au niveau du chantier, sans parler du Sénégal, j’ai beaucoup appris, nous avons amené là-bas les seules choses intéressantes que nous pouvions apporter : notre tête et nos mains. Le fait d’apporter, non seulement du matériel mais aussi de l’aide physique et mentale, apporter des techniques, des connaissances, tout en exerçant et en pratiquant avec eux, cela ma paru être une approche différente de l’humanitaire, moins en rapport avec les différences de société mais plus en rapport avec les différences de culture. Au départ, c’est pour cela que j’ai accepté de participer à ce projet, et finalement, cette façon d’intervenir m’a paru appropriée aux demandes locales ». Mathias

Les fondations - le ferraillage






















Les fondations - le coulage du béton
Les briques - le malaxage
"Au début, les garçons sénégalais avaient du mal à nous laisser travailler, ils voulaient constamment nous aider et faire notre « tâche », mais à force de leur répéter qu’on voulait et qu’on pouvait le faire, ils l’ont accepté. » Laetitia
Les briques - le tamisage

Les briques - le compressage
« Le chantier fut un lieu d’échange et un bon moyen pour s’insérer dans le milieu africain» Nils

Les briques - le séchage
« Nos activités sur le chantier étaient reconnues dans le quartier et nous avons vite été considérés et regardés d’une autre façon qu’à notre arrivée, ce qui nous a permis de rentrer dans leur quotidien et c’est là, quand nos relations se sont éclaircies, quand les idées reçues ont disparu, quand nous avons été acceptés tels que nous sommes (et cela a été rapide) que nous avons pu amorcer ces échanges de vérités. Nos discussions étaient nombreuses et j’ai découvert de nouveaux points de vue sur le monde, sur la vie, sur l’humain.» Mathias

Aucun commentaire: