"Il y aura bien sûr, les attentes de livraisons de matériaux, les jeunes Sénégalais qui doivent venir travailler avec le groupe et qui n’arrivent toujours pas, les problèmes de transport pour aller sur le chantier (à quelques kilomètres de notre lieu d’hébergement), Didier s’active dans tous les sens, et le temps défile, défile... La chaleur devient de jour en jour plus écrasante, surprise : pas de moustique ! " Sylviane
"Sur le chantier, il faut apprendre à gérer ses efforts, apprendre des gestes techniques, actionner la presse à briques à la force des bras, manier la pelle, oublier qu’on est fatigué, qu’il fait vraiment chaud et que la poussière colle à la peau. « ici, j’ai même pas envie de me maquiller, finalement, c’est pas important » me dit Léa. Oui, ici, il y a d’autres priorités. Et tous l’ont vite compris, ils le diront, chacun avec ses mots : ici, l’essentiel n’est pas dans l’apparence." Sylviane
"En les voyant revenir du chantier, je devinais si la matinée avait été bonne ou non : les visages exprimaient la satisfaction, le mécontentement ou la crainte de ne pas atteindre l’objectif. Malgré toutes ces difficultés, je n’ai jamais perçu le moindre signe d’abandon, la motivation de chacun d’entre eux était réelle et la volonté d’aboutir a, je crois, maintenu le groupe dans une dynamique positive. Tout en gardant leur personnalité respective ; chacun a fait abstraction de soi pour soutenir le projet et la qualité de l’ambiance : aucune parole agressive ou désobligeante n’a été prononcée. Mesdemoiselles, Messieurs, chapeaux bas ! j’en ai connu d’autres qui ont craqué pour moins que ça ; d’autant plus que la deuxième semaine, vous avez accepté de retourner sur le chantier en fin d’après midi …" Sylviane
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« Ce genre de voyage est un outil pédagogique fort. En 15 jours, j’ai appris plus qu’en un bon bout de temps au lycée. Ce voyage était un choc, et il m’a permis de me retrouver tel que je suis vraiment. » Mathias
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