Nous profiterons du séjour pour nous rapprocher d’une association locale de quartier dénommée « La Voie », dont les objectifs sont de renforcer la solidarité d’entente, la concertation et l’esprit civique au sein des populations ; contribuer à la promotion de toute activité liée au développement économique et social ; participer à l’assainissement et à la protection de l’environnement. Ces échanges s'avèreront fructueux.
jeudi 6 septembre 2007
1 - LA NAISSANCE DU PROJET
Nous profiterons du séjour pour nous rapprocher d’une association locale de quartier dénommée « La Voie », dont les objectifs sont de renforcer la solidarité d’entente, la concertation et l’esprit civique au sein des populations ; contribuer à la promotion de toute activité liée au développement économique et social ; participer à l’assainissement et à la protection de l’environnement. Ces échanges s'avèreront fructueux.
2 - LE MONTAGE DU PROJET
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Ablaye Cissokho à Reillanne - 24 juillet 2006
Cabaret tzigane à Saint Michel l'Observatoire - 20 octobre 2006
Natty de Sinsemilia et Canapacoustik à Forcalquier - 17 février 2007
3 - EN ROUTE POUR TAMBA
Tambacounda est située à l’Est de la Gambie, à l’intérieur des terres sénégalaises, à plus de 500 kilomètres de Dakar. La ville est étendue et aérée. Elle compte environ 80000 habitants. Les températures y sont très élevées à partir du mois de mars. A la différence des bourgs plus touristiques du bord de mer, «Tamba » est une ville paisible, rythmée par le pas des calèches. Non loin de là, le Parc du Niokolo Koba est une réserve inscrite comme site du Patrimoine mondial et Réserve de la biosphère internationale.

"C’est encore loin Tamba ? Oui, c’est encore loin. Surtout quand la route est truffée de cratères, qu’il faut une heure pour faire 30 km, et qu’il faut s’arrêter 3 fois pour cause de pannes…Tout le monde est fatigué mais personne ne perd sa bonne humeur : « ça se mérite Tamba… » et enfin, en pleine nuit, après 11 H de route, ça y est, nous y sommes ! " Sylviane
4 - L'ECOLE MATERNELLE - NOTRE ARRIVEE
5 - LE CHANTIER
« Pour réussir ce pari assez fou de construire cette salle de classe en 12 jours, il nous a fallu travailler toute la journée, donc de 7 h à 13 h et de 16 h à 19 h. Notre organisation a été bousculée mais l’envie du groupe de réussir ce projet a devancé les problèmes du chantier. Cet effort m’a paru très impressionnant, je tiens à le souligner, car tout n’était pas facile, mais en travaillant en groupe, en ayant des discussions constructives et sans malentendu, nous avons décidé ensemble de nous consacrer en priorité au chantier. » Mathias Les fondations - creusement
« Les Africains étaient très proches de nous, ils aimaient nous toucher les cheveux (surtout les filles, car il faut dire qu’ils ne sont pas du tout pareil et que cela les impressionnait !), nous tenir, nous parler… » Laetitia
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« Au niveau du chantier, sans parler du Sénégal, j’ai beaucoup appris, nous avons amené là-bas les seules choses intéressantes que nous pouvions apporter : notre tête et nos mains. Le fait d’apporter, non seulement du matériel mais aussi de l’aide physique et mentale, apporter des techniques, des connaissances, tout en exerçant et en pratiquant avec eux, cela ma paru être une approche différente de l’humanitaire, moins en rapport avec les différences de société mais plus en rapport avec les différences de culture. Au départ, c’est pour cela que j’ai accepté de participer à ce projet, et finalement, cette façon d’intervenir m’a paru appropriée aux demandes locales ». Mathias
Les fondations - le ferraillage
Les briques - le malaxage
Les briques - le compressage
« Le chantier fut un lieu d’échange et un bon moyen pour s’insérer dans le milieu africain» Nils
Les briques - le séchage
« Nos activités sur le chantier étaient reconnues dans le quartier et nous avons vite été considérés et regardés d’une autre façon qu’à notre arrivée, ce qui nous a permis de rentrer dans leur quotidien et c’est là, quand nos relations se sont éclaircies, quand les idées reçues ont disparu, quand nous avons été acceptés tels que nous sommes (et cela a été rapide) que nous avons pu amorcer ces échanges de vérités. Nos discussions étaient nombreuses et j’ai découvert de nouveaux points de vue sur le monde, sur la vie, sur l’humain.» Mathias
6 - LE CHANTIER (suite)
"Il y aura bien sûr, les attentes de livraisons de matériaux, les jeunes Sénégalais qui doivent venir travailler avec le groupe et qui n’arrivent toujours pas, les problèmes de transport pour aller sur le chantier (à quelques kilomètres de notre lieu d’hébergement), Didier s’active dans tous les sens, et le temps défile, défile... La chaleur devient de jour en jour plus écrasante, surprise : pas de moustique ! " Sylviane
"Sur le chantier, il faut apprendre à gérer ses efforts, apprendre des gestes techniques, actionner la presse à briques à la force des bras, manier la pelle, oublier qu’on est fatigué, qu’il fait vraiment chaud et que la poussière colle à la peau. « ici, j’ai même pas envie de me maquiller, finalement, c’est pas important » me dit Léa. Oui, ici, il y a d’autres priorités. Et tous l’ont vite compris, ils le diront, chacun avec ses mots : ici, l’essentiel n’est pas dans l’apparence." Sylviane
"En les voyant revenir du chantier, je devinais si la matinée avait été bonne ou non : les visages exprimaient la satisfaction, le mécontentement ou la crainte de ne pas atteindre l’objectif. Malgré toutes ces difficultés, je n’ai jamais perçu le moindre signe d’abandon, la motivation de chacun d’entre eux était réelle et la volonté d’aboutir a, je crois, maintenu le groupe dans une dynamique positive. Tout en gardant leur personnalité respective ; chacun a fait abstraction de soi pour soutenir le projet et la qualité de l’ambiance : aucune parole agressive ou désobligeante n’a été prononcée. Mesdemoiselles, Messieurs, chapeaux bas ! j’en ai connu d’autres qui ont craqué pour moins que ça ; d’autant plus que la deuxième semaine, vous avez accepté de retourner sur le chantier en fin d’après midi …" Sylviane
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« Ce genre de voyage est un outil pédagogique fort. En 15 jours, j’ai appris plus qu’en un bon bout de temps au lycée. Ce voyage était un choc, et il m’a permis de me retrouver tel que je suis vraiment. » Mathias
7 - LE CHANTIER / les sanitaires
« Notre intervention a été utile dans le sens où cela a créé un lien entre deux cultures différentes, deux modes de vie… Dans le quartier nous avons rencontré de nombreux jeunes de notre âge et c’était intéressant de comparer nos façons de penser. A l’école nous avons construit un sanitaire et la salle de classe, rien que pour cela notre passage n’a pas été inutile. » Laetitia
« Je fais super attention à l’eau maintenant (même si je le faisais avant) car là-bas, on a vu ce que c’était de ne pas avoir de l’eau ou à boire quand on le souhaite, au robinet… » Laetitia
«Je pensais qu’on aurait l’eau courante, en fait je ne m’étais même pas posé la question mais finalement j’ai trouvé que se doucher avec seulement un seau est plus économique et cela ne nous empêche pas d’être propre. (…) Nous sommes habitués à des choses qui semblent naturelles et faciles à obtenir mais qui ne le sont pas tels que l’eau et l’électricité.» Célia